Ramatís
ses disciples craignirent de le voir tomber sans vie, car son généreux
cœur palpitait dangereusement et le corps souffrait sous le haut
potentiel angélique.
Cependant, esprit courageux et vivant, exclusivement pour
l’Idéal rédempteur du terricole, Jésus faisait tout pour supporter le
fardeau de la chair et poursuivre en activité sur la scène de la Terre,
priant le Père qu’il le maintienne en condition afin de finir son
œuvre bénite. De Son esprit pris par un fil de ligne dévalorisé au
monde de la chair, transparaissait mille rayons de soleil convergeant
sur le cerveau précaire et agissant sous un vigoureux voltage. Que
serait-il du fragile moteur électrique, construit pour supporter une
charge maximum de 120 volts, au cas où subitement il doive rece-
voir la tension de 13 000 volts, directement de l’usine électrique?
Ange exilé dans la matière, la Haute Spiritualité lui offrira donc
l’enchanteresse forme faite de lumière, de couleur et de poésie de
Nazareth pour concéder un peu à la condition afflictive de rester
quelque temps attaché à la chair, dans l’engagement généreux et
sacrificiel au service de la créature humaine.
QUESTION: Au travers de la lecture d’une certaine biographie de Jésus, nous
avons eu connaissance qu’il était réellement malade, parce qu’il exsudait du sang par
les pores. Que pourriez-vous dire?
RAMATÍS — Nous n’ignorons pas les sentencieux diagnostics
de quelques uns des médecins terriens enorgueillis par la science
académique et qui cherchent à situer Jésus dans la terminologie
pathogénique de “l’hématidrose”, parce qu’il exsudait des sueurs
imprégnées de sang.
[2]
Ecrivains et médecins présomptueux, cherchent à expliquer
l’hyperfonctionnement des glandes sudoripares de Jésus dans un
schéma pathologique, parce qu’ils ignorent absolument que c’est
l’organisme charnel du Maître, qui lançait ces recours d’urgence
pour substituer la charge spirituelle puissante qui agissait chez lui,
en dehors de la résistance biologique humaine. Il vivait sous des
états fébriles et des excitations hors du commun, dans une lutte dra-
matique pour se maintenir sous l’excès de potentiel qui lui descen-
dait du ciel, cherchant la matière et passant par son corps, comme
[2] Etant en agonie, il priait plus instamment, et sa sueur devint comme des grumeaux de sang,
qui tombaient à terre. (Lucas; 22:44). Entre autres, la propre médecine, jusqu’à un certain temps,
considérait la saignée comme une excellente thérapie pour les cas de syncope et d’apoplexie.
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