Jésus, le Sublime Pèlegrin 

conscience angélique de contenu spirituel serein, qui devait har-

moniser l’euphorie à la chair, mais sa force, sa sagesse et le pouvoir 

débordaient des frontières de la conscience humaine.

Entre autres, la tradition religieuse a toujours peint l’ange 

comme l’entité resplendissante, dotée de scintillements lumines-

cents. Satanas, comme le symbole de l’instinct animal, pliant les 

genoux devant l’Archange Michel, lorsqu’il est titillé par l’excès de 

lumière qu’il affronte. Bien que le soleil soit un potentiel créateur et 

bénéfique, en dessous de ses rayons ardents jusqu’à l’iceberg, il s’an-

nihile. De très nombreux hommes célèbres de votre monde, comme 

des poètes, des écrivains, des musiciens, des sculpteurs, des philo-

sophes, ont présenté des phases anormales, se montrant perturbés 

devant la tension très accentuée de leur esprit sur le système nerveux 

cérébral. Entre autres, tout aussi bien la nouvelle tragique, comme 

la surprise et la jubilation de fortune inespérée, peuvent affecter le 

cerveau humain devant la charge sans contrôle que l’esprit lance sur 

la matière grise.

[1]

Le fabuleux dynamisme spirituel de l’Esprit de Jésus, agissant 

incessamment sur la fragilité de son cerveau physique, le portait 

presque au classique “surmenage”, en dehors de lui exiger les plus 

difficiles et vigilants efforts pour se maintenir dans le mécanisme 

vivant de la chair. L’homme moderne aujourd’hui reconquière ou 

compense ses fonctions mentales et la perte excessive des énergies 

dans le procédé fatiguant des élucubrations cérébrales, se sauvant 

par les médications énergétiques et vitaminées, principalement à 

base de phosphore ou d’acide glutamique. Cependant, Jésus, après 

l’épuisement cérébral, sous la tension mentale hors du commun de 

son Esprit obtenait uniquement l’équilibre et le secours organique 

par la prière et les fluides énergétiques, qui lui étaient administrés 

par ses fidèles et dévoués amis spirituels.

La fatigue transparaissait chaque fois plus sur son semblant 

angélique, à mesure que se succédaient les années de sa vie phy-

sique. Certaines fois, ses faces se décoloraient et la sueur couvrait le 

front, alors que sous l’intense sensibilité le corps perdait sa tempéra-

ture et paraissait frappé par un vent glacé. De très nombreuses fois 

[1] Voyez l’ouvrage “Doentes celebres” (Malades Célèbres) de Gastâo Pereira, collection du livre de 

poche, étiquette, “Etoile d’Or”, dans lequel l’auteur fait une étude minutieuse sur les différents

hommes fameux, notant les états d’esprits perturbateurs, comme dans le cas d’Allan Poe, Hoff-

mann, Dostoïevski, Nijinski, Paganini, van Gogh, Tchaïkovski, Nietzsche et d’autres.

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