Ramatís

coup plus valeureuse et importante sa doctrine et non pas les aspects 

humains de l’environnement où il naquit et vécu. La consommation 

de son holocauste sur la croix est le couronnement messianique et 

sans déroger aux lois du monde matériel, car ses propres miracles 

n’avaient rien de surnaturels, mais pouvaient être facilement expli-

qués par les lois de la physique transcendantale en relation avec les 

phénomènes médiumniques aujourd’hui connus.

Jésus bien qu’il ait été un ange exilé du Ciel, à vécu près des 

terriens, luttant dans la vie humaine avec les mêmes armes, sans pri-

vilèges spéciaux et sans recourir aux interférences extra-terriennes 

pour s’abstenir des angoisses et douleurs inhérentes à son œuvre 

messianique. Sa mission sur Terre le consacra à libérer le sage et le 

riche, comme l’illettré et le pauvre. Pour la mener à bien, il affronta 

les réactions communes à tous les hommes se référant à sa constitu-

tion biologique héréditaire, ceux-là même qui lui attribuèrent une 

parenté exceptionnelle à la descendance de David

[5]

 et dont il dut 

supporter les tendances instinctives et les impulsions ataviques.

Le Maître mobilisa tous les recours possibles pour éviter sa 

désincarnation prématurée, dont le corps de chair se ressentait 

du potentiel élevé des vibrations sidérales, émises par Son Esprit 

angélique. Il vécut en quelques minutes, les pensées, les émotions, 

les angoisses, les anxiétés que les terricoles ne réussirent pas à vivre 

dans une existence. Le rythme du métabolisme de sa vie spirituelle 

outrepassait la limite aurique de toute l’humanité terrienne, et ses 

raisonnements transbordaient en dehors du temps et de l’espace, 

épuisant son cerveau.

Dans son effort herculéen pour se contenir donc, dans la 

chair, Jésus s’assimilait à un rayon de soleil tentant de s’accommo-

der dans un vase de terre cuite. Son esprit vivait dans une hyper 

intensité, dont l’impact se déchargeait sur les plexus nerveux, lui 

opprimait le cerveau, les nerfs, le sang, et les vaisseaux capillaires, 

occasionnant, alors, de dangereuses fissures dans le réseau circula-

toire. Le tourbillon de pensées créatrices vibrait et descendait de la 

supra-conscience, il recourait donc, à des jeûnes périodiques afin 

que son esprit réussisse à obtenir une plus grande liberté dans les 

phases pré-agoniques de détachement de la matière. D’autres fois, 

le propre organisme mobilisait des recours biologiques d’émergence 

[5] Lucas, chapitre II verset 4. Timothée Chapitre 2 verset 8

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