Ramatís
QUESTION: Les cheveux de Jésus étaient-ils châtains ou foncés?
RAMATÍS — Il possédait des cheveux châtains amande,
formant les traditionnelles papillotes enroulées en spirales qui lui
tombaient sur les épaules à la mode nazaréenne. Dans les soirées de
ciel limpide, dans lequel le vent courait doucement faisant onduler
le dessus des lacs de Galilée, Jésus avait pour habitude de s’asseoir
sur les barques ancrées là, afin de se reposer. Lorsque le coucher
de soleil se colorait de pourpre et de lilas et que les tons vermeils se
confondaient avec les rayons dorés du soleil, alors ses cheveux scin-
tillaient sur ce fond paradisiaque, et la couleur amande paraissait
s’enflammer, émettant des reflets roux qui mettaient en évidence la
beauté angélique de ses traits physionomiques.
Après l’épuisante levée des filets et la prise du poisson, les
rudes pêcheurs exultaient, espérant un monde heureux et encer-
claient Jésus pour l’entendre dans ses prédications consolatrices.
Qui était cet homme aussi fameux et de sagesse hors du commun,
dont l’éloquence hypnotisait ses auditeurs et les faisait se sentir dans
un Royaume de bonté et d’Amour, où les pauvres et les souffrants
vivraient éternellement heureux adorant leur Créateur?
QUESTION: En face de la tradition religieuse, l’on a l’impression que le
Maître Jésus avait une vie excentrique, absolument introspective, étant contraire à
quelque émotivité du monde. Nous tromperions-nous à cet sujet?
RAMATÍS — Jésus était doté d’un tempérament serein et
équilibré en contact avec les autres créatures humaines, bien qu’il
vécut sous une profonde tension spirituelle intérieure, en face du
potentiel angélique qui lui opprimait la chair, sachant se contenter,
et personne ne pouvait pointer quelques gestes et attitudes de colère
pour s’être senti offensé ou ignoré. C’était un homme exceptionnel,
cependant sujet à toutes les nécessités physiologiques du corps phy-
sique mais d’une vie réglée incomparable.
Il ne niait pas les relations sociales et communes avec le monde
extérieur, ni ne critiquait la joie et les divertissements humains. Il
participait gentiment aux festivités et aux traditions religieuses de
son peuple, mais il le faisait sans les excès d’enthousiasmes d’âmes
infantiles. Il exprimait le doux sourire de Marie dans les jubilations
domestiques ou dans les rencontres affectives, mais jamais il ne s’est
exposé au travers d’éclats de rire hors de contrôle ou dans les pleurs
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