Ramatís
famille la plus unie est justement celle dont les membres sont tolé-
rants et amoureux envers tous les êtres, car la bonté et la patience
constitue un lien d’union et de bonne convivialité dans tous les
environnements. Par conséquent les parents séparés à cause de
discordes domestiques s’uniraient beaucoup plus s’ils répondaient à
l’appel de Jésus, car avec l’abandon de l’amour exclusif au sang de
la famille disparaît aussi l’amour propre dans la fusion d’un senti-
ment universaliste.
Jésus ne recommanda pas à l’homme l’abandon impitoyable de
ses familiers, leur faisant souffrir des difficultés pour la survivance
quotidienne. Cependant, il avertit “qu’il ne serait pas digne qu’il
aime plus le père, la mère, la sœur, le frère que leur prochain”. De
cette façon l’homme a besoin de renoncer à sa personnalité, au sen-
timentalisme, à l’amour propre, à l’opinion pathétique de la famille
de sang et même à s’y opposer, lorsque ses membres le répudient
pour épouser des idées et des sentiments christiques. Ce fut dans le
champ des idées et des sentiments universalistes que Jésus concen-
tra son advertance, disant que; “Qui l’aimera plus que la famille,
recevra le centuple et possèdera la vie éternelle” ou soit, aimant
toute l’humanité, la créature se libère des purgations propres aux
continuelles renaissances des vies physiques.
Ensuite il commence à peine à vivre dans les mondes spiri-
tuels supérieurs, parmi les âmes affectives et libérées de l’ensemble
égoïste de la famille charnelle, où le véritable amour s’affaiblit,
opprimé par les affections transitoires du monde réduit du foyer.
Qui aime son prochain, comme à soi même, aime le Christ et ainsi
disparaît l’amour égoïste des castes, des races et des sympathies
ancestrales de la matière. En échange surgit “l’amour spirituel”,
qui bénéficie à tous les membres de la même parenté et s’exerce au
dessus de quelconque intérêt de la vie humaine isolée, ce qui donne
le respect à la vie intégrale de l’Esprit Eternel.
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