Ramatís

esprit immortel. Voici les motifs des “divagations” que nous avons 

choisi de tisser à propos, en dehors des thèmes fondamentaux de 

nos ouvrages, lesquels alors, assouvissent à nos lectrices et lecteurs, 

le désir d’une doctrine suave, indirecte et inaperçue, qui les aide à 

s’ajuster aux fragments de leurs propres acquisitions spirituelles. Ce 

qui serait plus aride dans une recherche isolée sur l’esprit, reste plus 

attrayant et facile lorsque disséminé autour d’un sujet vertébral dans 

une lecture spiritualiste.

Nous ne défendons pas une “thèse”, ni ne prétendons certifier 

des points doctrinaires dans les faits sur “Jésus, le Sublime Pèlerin”; 

nous tentons à peine de relever quelques attitudes et états d’esprit du 

Maître Jésus, qui s’ajustent réellement à sa contexture spirituelle éle-

vée. Il revient au lecteur de trouver juste, certain ou invraisemblable, 

le texte de cet ouvrage, ce qui, sans aucun doute, sera en conformité 

avec son propre degré spirituel. En vérité, nous découvrons tous, 

jour après jour, ignorer ou presque la nature sidérale de Jésus, et 

nous pourrons possiblement l’assimiler dans sa plénitude, unique-

ment et qu’après quelques millénaires! Dès lors que ne travaille plus 

la vanité insensée aux fins de vouloir contenter tous les hommes, 

nous pouvons alors, asseoir notre respect et notre compréhension 

devant quelque opinion qu’il soit, envers cet ouvrage.

Il y a des siècles que les hommes perdent leur précieux temps 

dans la recherche de minuties sur les événements survenus autour 

du Maître Jésus. Cependant ils se dispensent de considérer et de 

pratiquer ses admirables enseignements de rédemption morale et 

spirituelle. Quant à sa naissance, certains chercheurs, se basant sur 

l’histoire profane, le jugent né à Nazareth; et d’autres, conformé-

ment à la tradition évangélique de l’Eglise Catholique

[2]

, le croient 

provenant de Bethléem, nécessité étant de justifier la légende 

chrétienne pour le situer dans une étable et ainsi pour que s’accom-

plissent intégralement les prophéties de l’Ancien Testament

[3]

.

La tradition mythologique à toujours l’habitude de décrire la 

naissance des grands initiés ou des avatars, destinés à développer des 

missions de révélations sociales ou spirituelles, comme provenant 

de vierges et sous la mystérieuse affinité étrangère à l’ordre naturel 

[2] Note du réviseur: - Suivant l’Evangile de Paul, chapitre I verset 45-6 l’apôtre se réfère à Jésus 

de Nazareth, fils de Joseph. Du fait d’être né à Nazareth, il en résulte le surnom de Jésus de

Nazareth, bien qu’il soit réellement né à Bethléem.

[3] Mathieu, chapitre II verset 1 et 23. Luc, chapitre II verset 4 à 7. Isaïe, chapitre IX verset 6.

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