Ramatís
tions reçues de son ange gardien, à la veillée d’épouser Joseph et
de donner naissance à Jésus, ne fussent pas uniquement des visions
propres de son imagination exaltée de la jeunesse. Entre autres, son
fils se détachait du monde sans provoquer quelque phénomène plus
insolite en dehors de son caractère, qui laissait beaucoup de gens
en “suspens”. Et aussi rien ne certifiait sa haute et propre nature ou
le sauveur des hommes, un leader, ou un commandant capable de
dérouter les romains et de libérer le peuple juif. Cependant sévère
contre la méchanceté, la tyrannie et le pharisaïsme, dans un autre
extrême il était facilement mystique, contre la violence et l’échap-
patoire.
Conformément à la Loi Sidérale qui discipline l’équilibre émo-
tif des êtres, justement Marie si sensible et mystique, se priva d’un
contact transcendantale pour ne pas exorbiter les obligations fati-
gantes de son foyer, alors que d’autres créatures plus rudes qu’elle,
se sentaient secouées par les appels du monde occulte.
Après que cessèrent leurs visions médiumniques, la vie de
Marie et de Joseph pénétra dans le rythme de l’existence prosaïque
des autres familles judaïques. Rien ne transparaissait, qu’ils étaient
réellement responsables du sublime mariage d’un ange avec la chair
humaine. En aucune façon ils ne pouvaient suspecter que l’enfant
Jésus s’encadrant si difficilement dans les coutumes de l’époque,
et sans quelque sens de propriété pour les biens du monde, puisse
engager une mission si élevée et difficile comme l’Ancien Testament
attribuait au Messie, le sauveur des hommes.
QUESTION: Que pourriez-vous dire plus clairement sur ce “sens de la pro-
priété” qui n’était pas propre à Jésus?
RAMATÍS — Jésus s’approchait de l’adolescence avec l’esprit
expérimenté d’un adulte, et ce qui était surprenant: d’un adulte sage
et saint. Au lieu d’une créature pratique, méthodique, formulant
des projets pour “conquérir la vie” par une probable affectation à
la Synagogue locale, un négociant des entrepôts de Judée ou même
un héritier de l’atelier de Joseph, il s’obstinait, jour et nuit, pour
un monde fantastique et se consumait, préoccupé avec le bonheur
des autres. C’étaient des spéculations transcendantales, sans sens
utilitariste. Il rêvait d’un monde utopique jusqu’à même imaginer
les bêtes féroces vivre en paix avec les hommes. De très nombreuses
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