Jésus, le Sublime Pèlegrin
humaines comme le fit jésus. Son âme de transparente sensibilité,
était un vase effervescent, dans lequel sous une poignée de voca-
bulaire, et sous la “chimie” de son esprit, il formait la synthèse de
leçons éternelles.
QUESTION: Suivant vos considérations sur l’enfance de Jésus nous présuppo-
sons qu’en face de son tempérament hors du commun aux autres enfants, cela signifiait
un sérieux problème pour Joseph et Marie?
RAMATÍS — Réellement, Joseph et Marie étaient très
pauvres, responsables d’une famille nombreuse et étrangement
surpris que Jéhovah leur ait envoyé un fils de bon sens, pratique et
similaire aux autres enfants, et de surcroît, les ait honoré d’un très
bel enfant d’une fascination et d’un enchantement spécial, d’une
finesse et d’une sincérité choquantes, mais impropre à l’époque et
vivant dans l’enfance, la responsabilité et les pensées d’un adulte.
Malgré sa douceur, son sentiment aimant, ses pensées limpides et
une certaine timidité, Jésus était un “enfant-problème”, lorsque
s’embrasait dans son âme cette étrange éclat qui le rendait sévère,
détaché et irréductible dans le sens de la justice si hors du commun.
Ses comportements et ses enthousiasmes qui l’impliquaient à
endurer les autres avec de sérieux préjudices pour lui-même, son
manque d’utilitarisme et l’inépuisable capacité de travailler gratui-
tement pour toute personne, laissaient Joseph et Marie confus, car
ils étaient uniquement habitués à la vie routinière et sans contrastes
importants. En dehors de cela l’enfant Jésus était frugal, simple et
toujours indifférent à son propre bien.
QUESTION: Certains écrivains affirment que Jésus était malade dès l’en-
fance, et qui, si cela avait été aujourd’hui par la science moderne, aurait été considéré
comme un névrotique ou un schizophrène?
RAMATÍS — Il convient de savoir avant tout, quelle est la
nature du programme scientifique préféré par la science médicale
du monde pour diagnostiquer quelque maladie attribuée à l’enfant
Jésus. La vérité est que dans les tables de la pathogénie sidérale, les
maladies les plus graves sont justement la vanité, l’avarice, la colère,
la cruauté, la luxure, l’hypocrisie, l’orgueil, la jalousie, et les vices qui
annihilent le corps charnel, comme le tabac, l’alcool, les drogues et
la gloutonnerie carnivore. Dès l’instant que les scientifiques terriens
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