Jésus, le Sublime Pèlegrin 

mun que les enfants sont “innocents” jusqu’à sept ans, parce que la 

voix populaire pressent que l’esprit incarné ne compte pas encore 

avec le lien émotionnel pour exprimer ses émotions sous le contrôle 

spirituel. Jusqu’à cet âge domine à peine l’instinct pur et les ances-

traux héréditaires, sans obéir à la commande de l’Esprit.

Ainsi conformément à la propre loi du scientifisme cosmique à 

cet âge Jésus commençait à consolider plus fortement sa conscience 

humaine, alors que son Ego Sidéral se développait en plus grande 

relation avec les phénomènes de la matière. Son raisonnement se 

développait rapidement, mais les préoccupations lui substituaient 

peu à peu la joie spontanée, par un halo de mélancolie et de tristesse.

Encore enfant il se trouvait imbu des inquiétudes et des 

problèmes propres des adultes, préoccupé à trouver une solution 

aux vicissitudes de l’humanité si confuse. L’idée la plus prosaïque 

souffrait de la plus vigoureuse analyse et provoquait des réflexions 

sérieuses si ceci était engagé dans un chemin heureux. Les vieux 

rabbins de la Synagogue se prenaient à dire en hochant la tête avec 

un air censurable: “Ce sont des idées impropres pour un enfant de 

son âge!”

QUESTION: Jésus a-t-il été dans une quelconque école commune ou fait 

quelques études particulières?

RAMATÍS — Les possibilités de la famille permirent unique-

ment à Jésus de faire un simple cours d’alphabétisation, pour acqué-

rir la connaissance primaire sur les choses élémentaires. Il cessa 

d’apprendre à lire et à chanter les psaumes et les longs récits dans 

l’environnement sévère de la Synagogue de Nazareth, ce qui était 

commun aux enfants les plus favorisés par l’opportunité éducative.

Indubitablement, Jésus était un enfant hors du commun pour 

son époque, car ses concepts et ses aphorismes d’éthique spirituelle 

élevée, ne surprenaient pas uniquement, mais scandalisaient aussi 

beaucoup d’adultes qui ne purent jamais entrevoir la réalité du 

schéma de vie angélique appliqué parmi les hommes envieux. Son 

caractère impollué le faisait transcender en dehors des limites tra-

cées de l’entendement commun du peuple de cette époque, lorsqu’il 

défendait des concepts de justice, de détachement et de dignité, qui 

finissaient par le rendre étrange et confus au sein de son propre 

peuple. Il réveillait des censures aux propres familiers où alors il en 

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