Ramatís

ou astralin, révélateur occulte des émotions humaines. Physique-

ment Jésus était un enfant coloré, agile et flexible, tout comme le 

jonc vert qui s’agite sous la douce brise: il courait par les champs, 

dégringolait les collines se mélangeant aux cabrioles des agneaux et 

des chevreaux, qui paraissaient le comprendre, aimer son doux rire 

et son suave tempérament. Il avait un halo de pureté et de loyauté 

dans tout ce qu’il faisait; et de très nombreuses fois, les créatures 

âgées dans le monde, observaient sa sagacité mentale, le sentimen-

talisme supérieur et la simplicité fraternelle dans le jeu et la vie, 

et bougeaient la tête de gauche à droite lorsqu’ils pressentaient la 

malchance pour sa mère appréhensive. … (sic)

Jésus était un garçon divertissant et spontané dans ses espiè-

gleries, cependant sans humilier, ni maltraiter les compagnons ou 

les animaux. Jamais il n’ourdit une malicieuse plaisanterie qui mit 

quelqu’un en confusion ou préjudicia les autres enfants. Sincère, 

franc et juste, il se relevait inflexible dans sa structure d’âme bienfai-

trice et amie de l’humanité. Eduqué avec sévérité par Joseph, il était 

timide et craintif devant les parents, dont l’obéissance le rendait un 

bon garçon.

Cependant, depuis très tôt œuvrait dans son âme l’étincelle 

du plus pur amour et de la plus pure dévotion au Seigneur. De 

très nombreuses fois il était aperçu dans des attitudes extatiques, 

dans une admiration invisible, qui laissait ses intimes quelque peu 

surpris et voire jusqu’à préoccupés car il était vraiment très jeune 

pour avoir une telle démonstration de foi et d’ardeur religieuse pour 

Jéhovah. Ces attitudes qui étaient louables pour les adultes, alors 

devenaient des motifs de censures et jusqu’à d’ironie de la part de 

ses familiers et amis.

Lorsqu’il eut sept ans, ses familiers restèrent appréhensifs envers 

lui, en face d’une étrange mélancolie dont il était pris, car quelque 

chose se révélait à l’intérieur de lui et lui volait la plénitude com-

mune de la joie. Cependant, c’était une période pendant laquelle le 

corps astralin s’ajustait à l’organisme physique et se consolidait au 

double éthérique constitué par l’éther physique de la Terre.

Par la suite, comme il arrive avec tous les enfants après avoir 

atteint sept ans, Jésus commença à compter sur son “lien émotion-

nel”, ce qui le fit vibrer avec plus d’intensité sur la scène du monde 

et dans la responsabilité de la chair. Entre autres, il est de sens com-

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