Jésus, le Sublime Pèlegrin 

dit la propre Bible, il fit tout pour polluer les bons esprits et arriva 

même à tenter le propre Jésus.

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 L’ange est justement l’être le plus 

ciblé par la malice, la cruauté, l’envie, la jalousie et le manque de 

respect de ceux qui sont esclaves animalisés du monde profane.

L’enfant Jésus était un être angélique, une fleur radieuse des 

cieux se développant dans l’eau polluée du monde humain, souf-

frant l’oppression de la chair qui lui servait d’instrument impra-

ticable pour accomplir sa mission héroïque, en faveur du propre 

homme qui était envers lui hostile. Les ombres veillaient sans cesse 

pour lancer l’attaque dangereuse sur son très délicat système neu-

ro-cérébral, afin de le léser dans le contact sain avec la matière, et 

ceci était uniquement empêché grâce à ses fidèles amis désincarnés. 

Jamais personne, dans l’Espace ou sur la Terre ne pourra offenser 

ou léser la contexture spirituelle de Jésus, en raison de sa telle inté-

grité sidérale qu’il ne sera jamais possible à une équipe charnelle 

d’atteindre.

Il n’y a pas de doute que les bons attirent uniquement les bons 

fluides et par dessus tout méritent la compagnie et la protection des 

bons esprits, mais il est convenable que nous méditions, que même 

pour cela, nous ne sommes pas libres de l’agressivité des esprits 

malveillants, qui ne se conforment pas à subir quelque déroute 

spirituelle.

QUESTION: Ne pourrait-on pas déduire que cette protection extraordinaire et 

puissante sur Jésus devrait aussi s’étendre à toutes les autres créatures bienveillantes 

et ainsi les libérer définitivement de tous les assauts maléfiques du monde occulte?

RAMATÍS — Sans aucun doute cela est rationnel et juste; 

cependant, il est essentiel que de telles créatures fassent tout pour 

mériter cette protection supérieure, ainsi comme le méritait Jésus.

QUESTION: Quelles furent les émotions et les réactions les plus communes de 

Jésus dans son enfance?

RAMATÍS — Jusqu’à l’âge de sept ans d’âge, comme il arrive 

à presque tous les enfants dans la vie matérielle, prédominaient chez 

Jésus les ascendants biologiques hérités de ses géniteurs.

A une telle poque, il agissait toujours poussé par l’instinct héré-

ditaire de l’ancestralité charnelle, alors que son esprit se réveillait, 

peu à peu, dans la chair, pour alors commander le corps émotionnel 

[3] (Mathieu, 4:1-11)

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