Jésus, le Sublime Pèlegrin
dit la propre Bible, il fit tout pour polluer les bons esprits et arriva
même à tenter le propre Jésus.
[3]
L’ange est justement l’être le plus
ciblé par la malice, la cruauté, l’envie, la jalousie et le manque de
respect de ceux qui sont esclaves animalisés du monde profane.
L’enfant Jésus était un être angélique, une fleur radieuse des
cieux se développant dans l’eau polluée du monde humain, souf-
frant l’oppression de la chair qui lui servait d’instrument impra-
ticable pour accomplir sa mission héroïque, en faveur du propre
homme qui était envers lui hostile. Les ombres veillaient sans cesse
pour lancer l’attaque dangereuse sur son très délicat système neu-
ro-cérébral, afin de le léser dans le contact sain avec la matière, et
ceci était uniquement empêché grâce à ses fidèles amis désincarnés.
Jamais personne, dans l’Espace ou sur la Terre ne pourra offenser
ou léser la contexture spirituelle de Jésus, en raison de sa telle inté-
grité sidérale qu’il ne sera jamais possible à une équipe charnelle
d’atteindre.
Il n’y a pas de doute que les bons attirent uniquement les bons
fluides et par dessus tout méritent la compagnie et la protection des
bons esprits, mais il est convenable que nous méditions, que même
pour cela, nous ne sommes pas libres de l’agressivité des esprits
malveillants, qui ne se conforment pas à subir quelque déroute
spirituelle.
QUESTION: Ne pourrait-on pas déduire que cette protection extraordinaire et
puissante sur Jésus devrait aussi s’étendre à toutes les autres créatures bienveillantes
et ainsi les libérer définitivement de tous les assauts maléfiques du monde occulte?
RAMATÍS — Sans aucun doute cela est rationnel et juste;
cependant, il est essentiel que de telles créatures fassent tout pour
mériter cette protection supérieure, ainsi comme le méritait Jésus.
QUESTION: Quelles furent les émotions et les réactions les plus communes de
Jésus dans son enfance?
RAMATÍS — Jusqu’à l’âge de sept ans d’âge, comme il arrive
à presque tous les enfants dans la vie matérielle, prédominaient chez
Jésus les ascendants biologiques hérités de ses géniteurs.
A une telle poque, il agissait toujours poussé par l’instinct héré-
ditaire de l’ancestralité charnelle, alors que son esprit se réveillait,
peu à peu, dans la chair, pour alors commander le corps émotionnel
[3] (Mathieu, 4:1-11)
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