Ramatís

faisait et l’enfant revenait tranquille reprendre les jeux, sans pouvoir 

expliquer à ses camarades le motif de ses fuites intempestives.

QUESTION: En accord avec vos propres messages, dans lequel l’esprit sublime 

attire uniquement les bons fluides, comment s’explique alors la nécessité d’autant de 

soins et de protections de l’enfant Jésus, lorsqu’il était un ange exilé de la Terre?

RAMATÍS — Vous dites bien: “Jésus était un ange exilé sur 

Terre”, c’est-à-dire un ange en dehors de ses domaines et soumis 

à un scaphandre de chair, qui lui réduisit son potentiel angélique.

Nous avons déjà cité entre autres le concept populaire qui dit 

que: “Parmi les épines, le vêtement de soie du prince se déchire 

plus facilement que le vêtement de cuir du paysan”. Ceci implique 

que nous considérions combien est délicat l’être, mais qu’il est aussi 

affecté par les propres hostilités de l’environnement dans lequel il 

vit. Le colibri succombera asphyxié s’il est attiré vers le marais de 

boue, alors que de son côté le crapaud coasse de joie.

Le bébé allaitant ne pense à rien de mal, cependant, il est 

sensible aux mauvais fluides d’envie ou de jalousie, projetés sur 

sa douce organisation, lesquels sont plus tard éliminés grâce aux 

secours des benzimentos de vieille expérience. Ici personne ne se 

suffit à lui-même, ni le propre Jésus, car si la vie est le fruit incessant 

du choc des énergies créatrices agissant dans son plan correspon-

dant, lorsqu’elles sont hostiles elles blessent n’importe quel esprit 

plongé dans la chair. Se suffit à lui, uniquement Dieu, qui est le Père, 

le Seigneur de la Vie! Les relations entre toutes les créatures et tous 

les êtres, qu’ils soient vertueux ou pécheurs, signifient désir d’expé-

rimentation de la propre Vie qui aussi bien éduque les ignorants 

comme libère les pécheurs.

Lorsque la Pédagogie Sidérale avertit que l’esprit sublime attire 

uniquement les bons fluides et que l’âme délinquante est la fautive 

pour la charge négative qu’elle réceptionne sur elle-même, ni pour 

autant, les bons cessent d’être la cible des maléfices d’envie, de jalou-

sie, ou de la mauvaise foi humaine. Qu’est-ce qu’est l’ange gardien 

de la personne catholique, sinon le symbole spirituel supérieur et 

nécessaire à toutes les créatures bienfaisantes? Le pseudo diable de 

la mythologie, qui comprend symboliquement les phalanges des 

esprits mauvais, ne se contente pas de réunir pour son règne des 

ombres, seulement les âmes pécheresses, car conformément à ce que 

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