Jésus, le Sublime Pèlegrin 

RAMATÍS — Il n’avait rien de vanité, ni d’orgueil qui le 

distancia des autres compagnons d’enfance, car il était cordial et 

affectueux, ami et sincère.

Cependant de très nombreuses fois, au meilleur moment de 

l’activité divertissante, l’enfant Jésus attristait son semblable, car ses 

sens spirituels éveillés pressentaient l’effervescence des assauts et des 

charges fluidiques agressives qui se déplaçaient pour l’atteindre dans 

son aura défensive. C’était l’ange menacé par ses sombres adversaires 

qui ne pouvaient pas affecter la divine contexture spirituelle, mais 

tentaient de blesser le corps transitoire, précieux instrument de son 

travail messianique sur Terre. Ces esprits diaboliques que la propre 

Bible synthétisa si bien dans la “Tentation de Satan”, recourraient 

aux propres charges d’envie et de jalousie qui se formaient autour de 

Jésus par force du manque de respect des propres compatriotes. Ainsi 

ils manipulaient le matériel hostile produit par les esprits insatisfaits 

devant la glorieuse figure de l’être, avec pour intention de perturber 

ses sens nerveux et le commandement cérébral.

Alors lorsque sa respiration devenait affligée et que son cœur 

commençait à se noyer, le système hépatorénal, s’empressait d’élimi-

ner toute toxine se matérialisant suivant la condensation de fluides 

offensifs. L’enfant Jésus dans une impulsion instinctive, courrait, 

rapidement, loin du bruit de ses compagnons et se détendait, épuisé, 

sur les herbes molles, ou au bord de la rive, en dessous des oliviers, 

ou encore parmi les arbustes humides, comme si la fraîcheur et le 

parfum des petites fleurs sylvestres pouvaient rafraîchir son esprit 

incandescent.

Mais dans de tels moments, il était le point de mire, sous les 

soins et les protections de l’ange Gabriel et de ses phalanges, qui 

alors lui conseillaient d’aller chercher refuge au sein de la Nature 

amie durant ses crises émotives ou d’oppressions astralines. Là, 

ces sublimes amis pouvaient manipuler des extraits vitalisés des 

fluides protecteurs, liés aux doubles éthériques de la rive, des fleurs 

et des arbres bienfaiteurs, qui se transformaient en énergies thé-

rapeutiques, l’immunisant contre les dars offensifs des esprits des 

ombres

[2]

. Très brièvement le désireux soulagement spirituel se 

[2]Voyez le chapitre Le “Citoyen de Nosso Lar”, de l’ouvrage Nosso Lar, écrit par Chico Xavier,

dans lequel l’esprit Narcisse, manipule des extraits fluidiques d’eucalyptus et de manguier en

faveur d’un malade. Idem au chapitre XLI, “Au milieu des arbres”, dans l’ouvrage “Les messagers” 

d’André Luiz.

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