Ramatís

plus tôt la sublime et héroïque mission de son fils. Parmi les disciples 

et les fidèles, un certain jour elle se reposa, se libérant de la matière 

oppressive.

QUESTION: Quel était l’aspect du foyer de Jésus, durant son enfance?

RAMATÍS — C’était une maison simple dans les environs de 

Nazareth, similaire aux résidences arabes, construite en blocs épais 

de mortier et liés avec de la chaux, pareil au plâtre blanc, avec des 

sutures faites de terre pétrie. La porte d’entrée était basse et sans 

sécurité, donnant accès à deux pièces suffisamment grandes, qui 

ne possédaient pas de murs diviseurs, mais à peine deux rideaux 

faits des propres couvertures accrochées à des hameçons sur une 

corde rustique. Les deux communiquaient avec l’atelier de Joseph, 

et celui-ci, à son tour, permettait l’entrée dans une étable par une 

petite porte de coche de moyenne hauteur. Au lieu de fenêtre, il y 

avait une grande ouverture ronde sur le toit, par où entrait suffisam-

ment de clarté sur le sol de terre battue, semi couverte par des peaux 

de chèvres, de chameaux et de moutons, en dehors des couvertures 

légères et des nattes de pailles tressées. C’était une maison au niveau 

du sol, dont la grande pièce centrale servait, en même temps, de 

cuisine, de salle à manger et jusqu’à de pièce à dormir pour les hôtes 

retardataires.

Bien que pauvre, elle était confortable pour les habitudes de 

ces gens si protégés par le climat sain et la prodigalité de poissons et 

de fruits pour le maintient facile. Les problèmes de manutention de 

la famille étaient réduits concernant l’alimentation; et même quant 

aux habits, ils leur suffisaient de peu de vêtements et de protection 

contre la pluie. Leur inclinaison innée d’hospitaliers faisaient qu’ils 

étaient méritants de présents et d’aides des étrangers considérés et 

qui préféraient l’accueil d’une famille pauvre mais saine et honnête 

que les hôteliers des entrepôts des rues, où il y avait le plus censu-

rable mélange d’hommes de toutes races, de toutes conduites, de 

toutes maladies et de tous les vices.

Durant les jours secs et ensoleillés, lorsque le ciel était limpide, 

l’on cuisinait dehors, car le combustible pour le feu se constituait 

de morceaux de bois sec de cyprès et de cèdre, dont la chaleur était 

habilement conservée avec le fumier de chameau séché et mélangé 

avec des copeaux produit pendant le service à la menuiserie. Le 

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