Jésus, le Sublime Pèlegrin 

ment avec les vieillards et les malades, prêtait toutes sortes de faveurs 

là près du puits, se déplaçant joyeux et heureux parmi les pots, les 

jarres et les récipients de tous les types et de toutes les formes. Il se 

réjouissait de remplir la cruche des plus anciens, aider les chiens à 

étancher leurs soifs. Certaines fois, cela se terminait dans d’inespérés 

bains d’eau, en conséquence des espiègleries des autres enfants, ses 

compatriotes. Il retournait joyeux et diverti après avoir aidé près de 

la source: jamais son esprit de justice et de respect au prochain a été 

démenti, car il ne portait jamais la jarre d’eau d’une jeune femme, 

avant de servir la femme âgée.

Lorsque Joseph mourut, victime d’une attaque cardiaque, et 

que Jésus atteignit les vingt trois ans d’âge, Marie assuma définiti-

vement la direction du foyer et maintint près d’elle comme l’oiseau 

zélé de sa progéniture, les plus petits, alors que José qui atteignait 

les vingt années d’âge, aidé par Jacques de onze ans d’âge, se 

dévouèrent aux service de charpentier hérité du père. Ephraïm, 

avec vingt trois ans d’âge démontrait très tôt un esprit marchand, 

pertinent et ambitieux, car il se faisait déjà l’intermédiaire dans 

quelques affaires de fournitures de vivres et de suppléments pour les 

grands négociants hébreux et fournisseurs des romains. Quelques 

années après, sa situation financière était suffisamment dégagée 

et respectée. Alors qu’Andréa prêtait quelques services aux voisins 

et caravaniers dans les entrepôts, Anna et Elisabeth aidaient dans 

les tissages et les broderies que Marie enseignait comme fruit de 

son apprentissage chez les jeunes de Sion à Jérusalem. Les autres 

enfants Eléazar, Mathias et Cléofas, aussi connus comme Simon, fils 

de Joseph, n’ont jamais montré quelques ressentiments ou plaintes 

contre cette femme héroïque, qui les aida dès l’enfance sous l’affec-

tion pure de mère adoptive.

Ainsi se passa sa vie jusqu’à ce que Jean l’Evangéliste l’emme-

na à Ephèse, déjà suffisamment âgée, où plus tard elle désincarna, 

après avoir attendue auprès de toutes les créatures, leur ayant trans-

mis les plus purs sentiments de douceur et d’amour en hommage 

au fils chéri succombé sur la croix pour racheter l’homme. Autour 

d’elle se réunirent les désemparés et les malades, encore confiants 

de la présence spirituelle de l’Aimé Maître et de la cure de leurs 

maux. Marie très bonne et sincère dans son amour pour Jésus, se 

lamentait certaines fois par le fait de ne pas avoir compris beaucoup 

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