Ramatís
Seigneur. Cependant bien que dans l’humble berceau de paille se
reposait le corps délicat du glorieux Messie, Sauveur des hommes,
la famille quant à elle se montrait très très heureuse uniquement par
la chance si commune de la naissance d’un enfant dans leur foyer.
Mais c’était dans l’espace que se manifestèrent les allégresses
heureuses et les émotions exaltées, où les messagers spirituels se sen-
tirent soulagés de la lourde charge d’aider l’Esprit de Jésus jusqu’à
la chair et de l’aider à naître sur la sombre face de la planète Terre.
Ce qui est certain est que le cœur de Marie débordait d’un immense
amour pour tout ce qui l’entourait, car ses soins s’étendaient
inconditionnellement à tous les êtres, et aussi aux propres insectes
venimeux, batraciens ou vipères dangereuses. Certaines fois, elle
restait émue devant les fleurs qui pendaient des tiges et formaient de
véritables bordures colorées, d’autres fois, ses joues s’humidifiaient
par des larmes de joie devant la présence d’un oiseau qui parcourait
le ciel bleu et limpide, et qui lui paraissait être un vol heureux, à la
recherche d’un monde heureux. A certains moments elle se relevait,
embarrassée et surprise, convaincue d’entendre des voix angéliques,
des mélodies étranges et des cantiques festifs pareils aux psaumes
de David.
130