Ramatís

dignité de son père Joseph, créature énergique et sévère, cependant 

juste et honnête.

La rédemption de l’homme commence justement par le fait 

que le Messie n’ait pas fui le procédé commun de la gestation, mais 

l’ait valorisé par sa présence et son attachement, malgré la corrup-

tion des hommes. L’événement de générer, de naître, de croître et 

de mourir sur le monde terrien, Jésus le synthétisa dans un poème 

de respect, sans recourir aux procédés miraculeux qui viennent à 

mépriser la signalétique sexuelle. Après son avènement, la naissance 

de l’homme se glorifia par la marque angélique reçue d’une si haute 

entité, et ensuite devint plus digne de toute dévotion, dès lors que 

cela n’a pas été méprisé, ni par le Messie, le sauveur des hommes.

QUESTION: La naissance de Jésus a été un événement entouré de phénomènes 

hors du commun et surprenants pour sa cité, ou cela a-t-il été uniquement perçu par 

Marie, Joseph et les autres familiers?

RAMATÍS — La naissance de Jésus survint sans aucune ano-

malie ou miracle de nature ostensive, tout en apparaissant dans un 

environnement de pauvreté franciscaine, ainsi comme était le foyer 

de Sarah, la vieille tante de Marie, vers lequel Joseph emmènera 

son épouse afin d’être assistée et protégée à l’heure de la délivrance. 

Conformément à ce que nous avons déjà dit, Marie était une jeune 

femme délicate, prise par certaines anxiétés et s’épuisant facilement 

durant la période gestative; et cela requerrait des soins et des atten-

tions de la part de son époux.

 La maison où ils avaient été reçu était d’une extrême pauvreté 

et divisée par deux pièces; dans l’une se trouvaient le mobilier et 

les objets d’usage de la famille; dans l’autre, en dehors de servir de 

remise, étaient mélangés, les chèvres, les volailles et les moutons. 

Des poutres, pendaient des sacs de céréales, il y avait du matériel 

agricole, des peaux d’animaux et le poisson séchait à hauteur d’une 

petite ouverture, où la lumière du soleil pénétrait par un rectangle. 

Sarah et Elcane, tante et oncle de Marie durant la nuit, étendirent 

une couverture sur la natte et là dormirent tranquillement, sous le 

climat sain et sec, car rien ne pesait sur la conscience de créatures 

simples et honnêtes.

Au moment de la délivrance, Marie dut être installée commo-

dément pendant les contractions, dans un coin de la pièce, sur un lit 

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