Jésus, le Sublime Pèlegrin
car à ce moment précis, les forces angéliques descendent du ciel et
rejoignent les énergies vigoureuses et agrestes de la matière, pour
alors générer un corps charnel. Le phénomène des naissances
cependant est un événement divin et de valeureuse signification
pour la vie de l’esprit et de son ascension angélique.
Pour cela, Dieu valorise toutes les mères, quelles que soient
leurs conditions morales ou sociales. Elles sont toujours dignes
de l’amour divin et du haut respect spirituel, dès lors qu’elles ne
détruisent pas, ni n’abandonnent le fruit de leurs amours licites ou
erronés. Uniquement, cela est suffisant pour les racheter et les por-
ter au-dessus de quelque autre femme, même bien plus vertueuse,
mais qui fuit le sacré compromis maternel. Les malheureuses créa-
tures dévouées à la profession de l’avortement, ou les mères qui
préfèrent la destruction de leur fruit prématuré, ne pourront jamais
évaluer, sur Terre, l’enfer épouvantable de leur espérance après la
désincarnation. Il n’existe pas de vocabulaire humain, dans le lan-
gage du monde, qui puissent donner une image des tourments et
du désespoir de ces femmes dénaturées,
[3]
prises dans les bourbiers
répugnants de l’Astral inférieur.
[4]
Chaque corps qui se génère sur Terre et se réveille dans le ber-
ceau physique, est un valeureux instrument de rédemption spirituel
pour l’âme infligée, malade ou brulée par le remord, de pouvoir
diminuer son effroyable douleur et souffrance spirituelle. L’esprit du
passé délictueux, se réfugie dans l’enveloppe protectrice de la chair
et là se cache, expurgeant ses erreurs et blessures au travers de luttes,
des souffrances et de larmes rédemptrices. Pour cela, le sexe ne
pourra jamais avilir le procédé créateur, bien que l’homme dans sa
fièvre des plaisirs malades, en détourne ou inverse le sens créateur.
Raison pour laquelle, Jésus, n’ira jamais sous-estimer le pro-
cédé gestatif si commun sur le monde terrien, ni avilir Marie, sa
propre génitrice, l’exposant à la critique sauvage du voisinage de
son époque. Jamais il ne se féliciterait par sa naissance aberrante
et d’épousailles douteuses de la part du Saint Esprit, humiliant la
[3]Voyez le chapitre: “Les bourbiers de fluides nocifs de l’Astral Inférieur”, dans lequel l’esprit
d’Atanagildo décrit avec minutie, la souffrance “des faiseurs d’anges” dans le monde astral, et
aussi l’ouvrage: “La vie en dehors de la Sépulture” en coparticipation avec Ramatis.
[4]Note du traducteur: Ramatis dans les ouvrages: “Physiologie de l’âme” et “Sous la Lumière
de la Spiritualité” abordent en profondeur le thème de l’avortement et ses conséquences. Nous
conseillons vivement la lecture de ces deux livres qui éclaireront le lecteur, sur un aspect encore
peu connu spirituellement dans les pays de langue francophone.
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