Ramatís

et se soumettre aux mêmes lois qui unissent les autres hommes, afin 

de ne pas semer de méfiance capable de le considérer comme une 

idole au lieu d’un guide.

Ce serait cruel que Jésus après sa descente si sacrificielle, 

comme le prince qui abandonne son palais féerique et sa paix mer-

veilleuse pour servir les hommes pécheurs, ait encore eu à mobiliser 

tous ses recours angéliques pour surmonter les gènes inférieurs d’un 

organisme provenant d’alcooliques, d’épileptiques ou de syphili-

tiques.  

Jésus n’était pas un malfaiteur ou stigmatisé par des crimes 

antérieurs, mais un esprit en mission sacrificielle, qui abdiqua son 

manteau célestiel pour orienter la créature humaine encore esclave 

des grilles de l’animalité. Par conséquence, il méritait le “meilleur” 

dans le sens que lui soit donné la faculté d’un corps biologique 

équilibré.

QUESTION: Quel est le fondement de la tradition religieuse qui permit au 

Catholicisme d’assurer le dogme que Jésus ait été conçu par “l’œuvre et la grâce de 

l’Esprit Sain et né d’une vierge”?

RAMATÍS — Cette conception se doit à la propre Bible dans 

le Vieux Testament, lorsque les prophètes prédisaient que le Messie 

devrait naître d’une vierge, conformément aussi à ce que l’évan-

géliste Matthieu a confirmé dans le Nouveau Testament, disant: 

Marie, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, se trouva enceinte, par 

la vertu du Saint-Esprit, avant qu’ils eussent habité ensemble, son 

époux, qui était un homme de bien et qui ne voulait pas la diffamer, 

se proposa de rompre secrètement avec elle. Comme il y pensait, 

voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et dit: Joseph, fils 

de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car 

l’enfant qu’elle a conçu vient du Saint-Esprit; elle enfantera un fils, 

et tu lui donneras le nom de Jésus; c’est lui qui sauvera son peuple 

de ses péchés.… . (Matthieu 1; 18-21)

Les anciens prophètes cherchèrent à laisser à leurs descendants 

quelques indications, qui dans le futur, leur fassent reconnaître 

le Messie, mais l’insuffisance humaine ne put entendre les signes 

exacts et prématurés de la réalité de sa naissance. Les successives et 

déficientes traductions des livres sacrés contribuèrent aussi à obs-

curcir le sens concret des ces allégories prophétiques, et plus tard 

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