Ramatís
Dans sa conscience physique, Marie ne savait pas qu’elle était
aussi une entité de condition angélique; et lorsqu’elle identifiait par
sa voyance, une très belle créature, elle supposait qu’il s’agissait d’un
“ange gardien”, parce qu’il ressemblait de façon physionomique,
aux vieilles oléographies des anges de la tradition hébraïque.
Elle ne réussissait pas à expliquer de façon satisfaisante à ses
familiers et amis, les phénomènes hors du commun qui lui arri-
vaient, mais elle affirmait, que son ange gardien, ne venait pas uni-
quement la voir pendant son sommeil, mais qu’il la visitait aussi, lui
administrant des conseils et des orientations pour le futur. Lorsque
Joseph, veuf et père de cinq enfants, la demanda pour épouse, elle
accepta immédiatement, sans même réfléchir, expliquant qu’il y a
bien longtemps que son ange tutélaire lui avait conseillé de telles
fiançailles avec un homme bien plus âgé et veuf! C’est évident qu’il
s’agissait de visions réelles, conformément à la phénoménologie
spirite d’aujourd’hui qui explique de façon satisfaisante les facultés
médiumniques.
[1]
Bien que Marie ignorât à quels étranges chemins le destin la
mènerait, les entités qui l’assistèrent lui conseillèrent le veuf Joseph,
comme époux et compagnon, car il avait été choisi dans l’Espace
pour la mission élevée de père du Messie sur Terre. Le travail de ces
esprits n’a pas été exempt de déceptions et d’obstacles, alors qu’ils
affrontèrent la plus agressive et furieuse attaque des Ombres, dans
la tentative d’empêcher l’avènement de Jésus sur la face de l’orbe
terrien. Joseph et Marie, en dehors de leurs propres vertus spiri-
tuelles protectrices, jouissaient du prestige et de l’appui de quelques
phalanges de moindre degré spirituel, cependant, vigoureuses et
décidées, qui aussi se proposèrent à coopérer dans la protection
du Sauveur des hommes. Et alors, ils épurèrent les environs de
Bethléem, désintégrant les fluides morbides et éliminant les charges
magnétiques agressives, afin de protéger la naissance de Jésus sous
des circonstances favorables.
Après être mariée, certaines fois, se trouvant en profond
recueillement sous la douce extase d’une prière, Marie, dominée par
une étrange force spirituelle, se sentait en dehors de son organisme
charnel et baignant dans un environnement de lumières bleues et
[1] Don Bosco, Antoine de Padoue, Terezinha de Jésus, François d’Assise, Jeanne d’Arc et d’autres
grandes lumières de l’Eglise catholique, inclusivement quelques papes, ont eu aussi des visions
incomparables.
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