Ramatís
Sous la loi de correspondance spirituelle, le corps charnel de
Marie devint la toile ou le révélateur du psychisme délicat de Jésus;
et ses impressions psychiques activèrent les stimulations physiques,
réveillant chez elle le goût pour les aliments de nature supérieure;
et sa condition d’esprit angélique provoqua sa répulsion pour la
viande. Les souvenirs associent des idées et réveillent des désirs en
conformité avec les évocations faites par l’esprit humain. Les enfants
par exemple, accélèrent leur métabolisme endocrinien et produisent
des sucs digestifs adéquats à la consommation du chocolat, à la
simple approche ou même au souvenir des fêtes de Pâques. S’agis-
sant de la traditionnelle fête des “œufs de pâques”, faits de chocolat,
ils associent dans leur esprit les images de bonbons, qui stimulent
l’organisme dans la production de sucs et d’hormones propres pour
digérer cette substance, tel qu’il arrive à la perspective de quelque
fête de famille, dans la pensée des probables sucreries “pensées” par
leurs participants et invités.
Les “sujets” qui sont hypnotisés et régressent jusqu’à l’enfance
par la force suggestive des hypnotiseurs, ont l’habitude de refuser
des aliments ou des choses similaires qu’ils n’aimèrent pas ou ne
supportaient pas dans la période infantile. Cette régression du
“sujet” hypnotisé, et quelques fois, jusqu’à la condition de bébé,
devient certaine fois divertissante, car il refuse les aliments propres
des adultes, mais se satisfait avec le lait et ses dérivés. En vérité les
suggestions imposées au “sujet” par la volonté de l’hypnotiseur, le
convainque d’être un jeune enfant; et alors l’esprit instinctif freine
le travail du système endocrinien et réduit la production des sucs
gastriques et digestifs, qui ne sont pas adéquats avec l’alimentation
à base de lait.
C’est la raison pour laquelle durant la composition de son
organisme éthéro-physique, Jésus aussi associa les éléments et les
substances du monde matériel dont il s’était déjà servi dans le passé,
lorsqu’elle était enceinte de son deuxième enfant, commença à détester la viande qu’elle ap-
préciait tant, manifestant une répugnance instinctive et violente à la simple odeur des aliments
carnivores. Elle commença à se nourrir exclusivement de riz et de salades, laissant ses familiers
dans la crainte d’une anémie dans une phase si délicate, lesquels ne purent la faire changer d’avis
de cette nouvelle alimentation. Finalement naquit l’enfant, lequel, malgré qu’il descendait de pa-
rents brésiliens, avait la physionomie exacte d’un indochinois, répulsif à quelque type de viande
ou dérivés et s’alimentant de riz et d’œufs. Aujourd’hui, garçon de 22 ans, c’est un admirateur
des musiques d’Orient, principalement l’opéra “Turandot” de Puccini dont l’histoire et la musica-
lité se passait en Indochine, terre de Ramatis. Entre autres, plus tard, nous avons appris qu’il avait
été danseur d’un cérémonial religieux dans une pagode de Chine près de la frontière avec l’Inde.
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