Jésus, le Sublime Pèlegrin 

RAMATÍS — Accomplissant le cycle physiologique de la ges-

tation du corps de Jésus, Marie vécut aussi les phénomènes propres 

de certaines gestantes, comme la dépression sanguine, l’incommodi-

té respiratoire et la fatigue due à la nutrition supplémentaire d’une 

vie dans son sein. Jusqu’aux “désirs excentriques” des manifestations 

communes aux femmes enceintes, qu’elle révéla quelques fois.

Cependant la présence du sublime Jésus sensibilisa de telle 

façon son système endocrinien, que Marie commença à sentir une 

profonde répugnance pour tout aliment carnivore et ses dérivés. Le 

palais se purifia et sa préférence devint pour les aliments délicats, 

comme les petits pains de seigle avec du miel de figue, des jus de 

fruits et de cerises, qui coïncidaient avec ce que le Maître Jésus 

devait préférer dans sa vie terrienne.

Ses amies et voisines s’appliquèrent à répondre avec soin à son 

goût nutritif, cherchant jusqu’à des fruits “en dehors de la saison” 

pour faire de savoureux sirops et jus de fruits pulpeux.

QUESTION: Nous sommes surpris que l’Esprit de Jésus, avant de réincarner, 

ait déjà réveillé chez sa génitrice cette tendance particulière pour une alimentation à 

base de pains de miel, de jus de fruits comme la cerise et la répugnance pour la viande. 

Dès lors qu’il ne s’était pas réveillé pour la chair, comment pouvait-il suggérer à Ma-

rie le désir pour une telle nourriture dans sa future préférence?

RAMATÍS — Entrant en contact nouvellement avec la chair, 

Jésus commença à évoquer psychiquement les souvenirs de ses exis-

tences déjà vécues sur l’Orbe.

Comme il s’agit d’un esprit de haute portée sidérale, il vécut 

toujours sur Terre de façon simple, frugale, répulsif à la viande et 

se nourrissant avec les plus délicats dons de la Nature, inspirant de 

bonnes stimulations au psychisme de Marie et lui suggérant des ali-

ments sains et délicats, comme il les préférait réellement à chaque 

fois qu’il se manifestait dans la matière, car ils s’harmonisaient élec-

tivement avec sa nature supérieure. Les goûts et les préférences qui 

avaient été habituels à Jésus dans les dernières existences terriennes, 

se transformèrent en évocations convergentes pour le psychisme de 

Marie, sa future mère, réveillant chez elle des réactions chimiques 

au niveau du système endocrinien et suggérant des “désirs” pour des 

aliments sains, comme les végétaux, les fruits, les jus de fruits et les 

petits pains avec le miel de figue.

[2]

[2]Dans notre famille survint un fait qui justifie les assertions de Ramatis. S.L.E, notre parente,

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