Ramatís

Etait bien grande la différence existante entre le “royaume de 

Dieu” et le royaume des hommes, Joseph se sentirait suffisamment 

chanceux au cas où le Seigneur lui envoya un fils de bonnes cou-

tumes, laborieux, obéissant aux lois de la Torah et capable, plus tard 

de l’aider dans son atelier de charpentier. Peut-être également si on 

lui envoya un rabbin interprète des enseignements de Moïse; voire 

un modeste thérapeute ou un disciple externe de la congrégation 

silencieuse des Esséniens, qui se disséminaient parfaitement par les 

monts de Judée, d’Arabie, de Perse et de l’Inde.

Joseph était un homme de coutumes instituées, frugal à table 

et réfractaire aux vices et aux passions inférieures Il s’alimentait 

communément de fruits, de végétaux, de céréales, et disciplinait la 

famille sous les normes de l’éducation essénienne, instruite avec les 

anciens du Mont Moab.

Il ne niait pas la réincarnation et connaissait la Loi de Cause 

à Effet quant à sa responsabilité morale; mais ignorant les élans 

intermédiaires de la véritable hiérarchie spirituelle, considérant 

Jéhovah et ses anges comme une classe d’êtres à part, qui devraient 

se montrer distants des turpitudes humaines et sans descendre à 

l’humiliation d’habiter un foyer aussi modeste quant au sien. Joseph 

se considérait cependant, comme un grand pécheur, pour cela, la 

visite assidue d’un ange, dans sa maison, comme l’assurait Marie, 

devait être le fruit de son imagination et de sa sensibilité spirituelle. 

Il entendait les étranges révélations de son épouse, mais il dissimu-

lait autant que possible, son incrédulité lorsqu’elle parlait de son 

ange de garde resplendissant et du destin glorieux de son futur fils. Il 

se dédia avec joie à la maternité de sa compagne heureuse, écoutant 

les cogitations sublimes de son épouse, lesquelles attribuent à toute 

jeune mère de toujours générer un enfant talentueux, destiné aux 

gloires et aux louanges. Joseph ignorait cependant, que Marie reste-

rait semi-médiumnique par la présence sublime de Jésus en liaison 

à sa partie maternelle, qui lui transmettait les émotions angéliques, 

établissant un prolongement vivant de son glorieux Esprit.

QUESTION: Nous apprécierions de savoir, si en dehors de l’émotivité spiri-

tuelle élevée, réveillée par la présence de l’Esprit de Jésus et de ses anges, Marie révéla 

aussi quelques uns des phénomènes particuliers aux gestantes terriennes?

(Luc, 1:31-33)

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