Ramatís

QUESTION: Mais n’aurait-il pas bien agi, si de fait, il avait averti que la 

Maison de Dieu devait être une maison de prières et non pas un “repère de bandits”?

RAMATÍS — Qualifier le temple de Jérusalem de “repère 

de bandits” représenterait une insulte aux religieux et au peuple 

d’Israël; et Jésus serait incapable d’insulter quelqu’un. Entre autres, 

il considérait à peine cet endroit comme un détestable et sanglant 

abattoir d’oiseaux, de moutons et de bœufs. Sa notion de “Maison 

de Dieu” était bien plus étendue, conformément à ce que nous 

démontre sa pensée, évoquant le Cosmos, et situant les planètes 

habitées par d’autres humanités dans une plus grande ascension 

spirituelle, comme il le dit textuellement: “Dans la maison de mon 

Père, il y a beaucoup d’habitations”. Entre autres, les narrateurs 

commirent un contresens en transplantant des lèvres de Jésus les 

mêmes paroles proférées par le prophète Isaïe, de l’Ancien Testa-

ment, en référence à d’autres sujets: “Ma maison (La maison de 

Dieu) sera appelée maison de l’oraison” et lorsqu’ils le font terminer 

son indigne expulsion des vendeurs, ils lui attribuent encore d’autres 

paroles qui furent des critiques de Jérémie: “Mais vous êtes devenus 

un repère de bandits”!

Les marchands, qui a distance, faisaient leurs affaires, étaient 

de simples vendeurs ambulants, dont le marché leur assurait à peine 

le pain de chaque jour. S’il avait réfléchi, en expulsant réellement les 

“vendeurs du temple”, il aurait dû commencer son action corrective 

de l’intérieur vers l’extérieur, ou soit, expulser premièrement les 

propres religieux et leurs compagnons malhonnêtes. En dehors de 

cela, il serait absurde qu’un étranger, provenant de Galilée, qui était 

l’endroit de gens rudes et de pêcheurs ignorants, puisse, en visite 

dans une ville sainte, agir de cette façon, se mettant au dessus de la 

loi ou des habitudes en vigueur dans la cité.

Si Jésus avait frappé le plus insignifiant vendeur, les autres 

l’auraient immédiatement subjugué, empêchant que le galiléen 

récemment arrivé de l’intérieur, les agresse et leur cause des préju-

dices. Et les vendeurs étaient consentants et tributaires de la loi. Par 

conséquent Jésus comme bon hébreu et respectant les lois du pays, 

n’irait pas protester, en public, suivant une violence agressive, contre 

ce qu’il savait être licite.

Le sublime Jésus du “Sermon de la Montagne”, qui pardonne 

et console la femme adultère, qui recommande la charité du pardon 

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